De nouvelles protéines fluorescentes ont été identifiées chez la méduse cristal. Cependant, les informations sont trop faibles pour que les scientifiques puissent exploiter pleinement leur potentiel.
Les méduses sont porteuses de nombreux désagréments pour les écosystèmes et les activités humaines. Mais elles peuvent aussi être une source d’inspiration pour les chercheurs. Comme ces hydrophones bio-inspirés des otolithes de méduses !
“Dans cet article, découvrez comment la méduse Aurelia aurita s’est adapté au changement de composition du plancton en mer d’Irlande grâce aux variations de températures.”
De nouvelles méthodes permettent de reproduire des cellules primaires de cnidaires efficacement (coraux, anémones, méduses). un outil nécessaire pour approfondir les expériences de biologie cellulaire fonctionnelle chez les cnidaires.
“Hydractiniaechinata, proche des méduses, est une espèce dont la croissance pourrait être fortement impactée par le réchauffement de l’Océan dans les années à venir. Cette étude précise également que ce pourrait être le cas de nombreux cnidaires fixés.”
Des tapis d’algues rouges charnues (en forme de nattes) se forment en Méditerranée et en Atlantique. Ils semblent être des habitats de substitutions pour les animaux invertébrés fixés pendant les changements climatiques importants.
Cet article est un bel exemple de la proximité génétique entre différentes espèces cryptiques de méduses. Il montre comment l’isolement géographique peut conduire à la création d’une nouvelle espèce chez une méduse cubozoaire.
L’étape de strobilation dans le développement des méduses est probablement la clef du succès évolutif de ces animaux. Ce mode de reproduction permet aux méduses de coloniser très rapidement les milieux.
“Aujourd’hui dans @Nature @GMarchessaux aborde les prédictions sur la future répartition d’un hydrozoaire d’eau douce envahissant. Des conséquences écologiques importantes sont à prévoir. “
Les chercheurs qui utilisent des véhicules sous-marins téléguidés ont eu la chance de croiser une Stygiomedusagigantea, surnommée la « méduse fantôme », dans a baie de Monterey.
La protéine fluorescente verte des méduses est utilisée en génétique comme marqueur de gène. C’est Aequorea victoria qui est le + souvent utilisée. Mais Cytaeisuchida est une solution très efficace à prendre en compte.
Un groupe de chercheurs a mis en place un protocole de culture pour le cténophore Mnemiopsisleidyi et de travaux sur son génome avec l’outil CRISPR-Cas9.
Grâce à des techniques d’observations modernes, les scientifiques ont pu comprendre en détail le fonctionnement des cellules urticantes d’anémones de mer.
“THREAD MEDUSES PAULY : #DanielPauly est un des plus grands spécialistes mondiaux des ressources marines. Il est directeur du projet@SeaAroundUs. L’Aquarium de Paris a eu le plaisir de le rencontrer et d’échanger avec lui sur la thématique des #méduses. Voici quelques un de ses travaux ce sujet.
Un bloom de méduses a été repéré au large de Haïfa en Israël. La surpêche, la pollution, le réchauffement de l’Océan et d’autres facteurs expliquent une telle concentration.
Au ralenti ces derniers temps, les recherches sur l’ADN des “méduses immortelles” repartent de plus belle. En quoi les gènes de cette espèce pourraient être pertinents pour combattre le vieillissement humain ?
“La découverte d’un fossile d’Auroraluminaattenboroughii (méduse), probablement un des tout premiers animaux de notre planète, permet aujourd’hui aux scientifiques de mieux comprendre les premiers stades de l’évolution des espèces.”
En s’inspirant de la manière dont les méduses captent leurs proies, des scientifiques ont optimisé des algorithmes très complets (souvent issus des domaines de la recherche opérationnelle, de l’ingénierie ou de l’intelligence artificielle).
Antonella Leone, chercheuse en biochimie au National Research Council – Institute of Science of Food Production à Lecce, étudie les méduses. Elle cherche de nouvelles solutions pour utiliser les méduses dans l’alimentation et en médecine.
Certaines méduses sont capables de se régénérer après avoir été coupées en morceaux. Entretien avec Chiara Sinigaglia, chargée de recherche @CNRS (Observatoire Océanologique de Banyuls-sur-Mer).
Depuis janvier, de nombreuses méduses et physalies s’échouent sur les plages françaises. Le phénomène est particulièrement marqué sur la côte Atlantique. Les tempêtes, les courants et la pêche peuvent expliquer des présences plus marquées que d’habitude.
“Les méduses Cassiopea vivent fixées sur le fond. La pulsation de leur ombrelle peut créer une aspiration-expulsion d’eau dans des quantités non négligeables. Cette circulation de l’eau modifie le transit de certaines particules dans le milieu aquatique.” https://twitter.com/AquaParis_off/status/1635204051381141505
Le plancton gélatineux (comme les méduses) est de plus en plus présent tandis que le phytoplancton se fait rare. La composition de la nourriture change pour les prédateurs. Les petits poissons pélagiques risquent de disparaître rapidement.
Des parasites passent un stade de leur vie dans les méduses (ex : Rhizostomapulmo), elles mêmes mangées par des poissons (l’hôte définitif de ces parasites). La présence des méduses faciliterait la transmission des parasites dans la chaîne trophique.
Le plancton gélatineux est de plus en plus présent dans l’Océan. Cela est souvent expliquée par la surpêche et le réchauffement climatique. Ici, le mouvement des masses d’eau est montré comme responsable des grosses populations de salpes.
Les scientifiques cherchent souvent à savoir qui des spongiaires (éponges) ou des cnidaires (coraux, méduses…) sont apparus en premier. Cette étude apporte un nouveau groupe comme étant potentiellement le premier : les cténaires !
Les élèves de STMG du lycée Fesch à Ajaccio ont inventé une technique pour recycler les restes de méduses et en faire de l’engrais naturel pour les plantes. De quoi terminer finalistes d’un grand prix européen de l’innovation !
Jelly-Z est un robot explorateur mou inspiré par le corps et le mouvement des méduses. Ses performances de déplacement sont très bonnes et ses matériaux sont même type.
L’algorithme YOLOv4-tiny a pour but d’identifier les méduses et produire des statistiques sur leurs proliférations à travers le monde. L’idée est d’exploiter de nombreuses données photographiques avec un apprentissage profond.
Des scientifiques étudient actuellement le plus vieux fossile de méduse (au sens planctonique du terme) au monde (-500Ma). Cette méduse Burgessomedusaphasmiformis aurait été une prédatrice des larves du célèbre Anomalocaris canadensis.
Toutes les méduses ne sont pas abondantes et invasives. Certaines sont rares et parfois menacées. Les sédiments délogés par l’exploitation minière océanique pourraient perturber le métabolisme de ces méduses et dérégler les réseaux trophiques associés.
Les méduses sont considérées comme l’un des premiers animaux apparus sur Terre. Cependant, les premières méduses n’avaient probablement pas de stade “méduse” dans leur vie, mais simplement un stade “Polype”.