La première apparition du Japon à Paris s’est faite dans les jardins du Trocadéro lors de l’Exposition universelle de 1878. Alors même qu’était ouvert pour la première fois l’Aquarium de Paris au public exactement au même endroit qu’il se trouve aujourd’hui. Le pavillon japonais proposait notamment un restaurant, des acrobates et les premiers bonzaïs jamais montrés en France. 

Alors que l’Aquarium de Paris était fermé depuis 1984, c’est un mécène japonais qui investit pour sa réouverture en 2006. 

Quoique construit par un architecte français, il obéit à des principes d’architecture, à côté linéaire, sobre dans la décoration, très japonais et en phase avec la muséographie contemporaine. L'organisation et l’aménagement de l’espace sont, eux aussi, inspirés du Japon. 

Dans cette logique, l’Aquarium propose un parcours artistique permanent dédié à l’art japonais. La Promenade japonaise présente tout au long de son parcours de visite des œuvres de différentes périodes – Edo (1604 1868), Meiji (1868-1912), Taishō (1912-1921), Showa (1921-1988). Ce parcours offre un panorama diversifié de l’art japonais.

La collection d’art japonais se veut un kaléidoscope. Tous les objets présentés ont un rapport avec l’élément aquatique, l’eau étant sacrée dans plusieurs religions asiatiques. Dès l’entrée, un pont couvert japonais éclairé par des lanternes meiji mène à un okimono en bois de la fin de l’ère meiji (XIXème siècle). Un paravent illustré de carpes Koïs st exposé sur le parcours et invite le visiteur au voyage au pays du soleil levant.